Le plomb est un métal utilisé depuis des millénaires. D’ailleurs, des découvertes archéologiques ont pu déceler la présence de plomb dans des poteries d’anciennes civilisations. Extrait à partir du cuivre, ce métal, de nature toxique, est considéré comme cancérigène. Cependant, le plomb est très prisé par plusieurs secteurs industriels en raison de sa malléabilité.
Les propriétés du plomb
Le plomb est un élément chimique qui dispose du symbole Pb et du numéro atomique 82. De couleur gris bleuâtre, ce métal est assez abondant sur la croute terrestre. Le plomb n’est pas trop compatible avec l’oxygène, car il se ternit rapidement en contact de ceuli-ci tout en formant une couche d’oxyde et de carbonate. Ce métal est connu pour sa ductilité et sa malléabilité, mais se casse facilement. De plus, sa résistance à la corrosion est très appréciée dans plusieurs domaines d’application.
L’histoire du plomb
Selon les chercheurs et les archéologues, des activités liées au plomb ont été constatées durant l’âge du bronze. Parmi les civilisations qui ont utilisé ce métal, il est possible de citer les Sumériens, les Egyptiens, les Grecs, les Hébreux et les Romains. Destiné à la fabrication d’objets du quotidien, le plomb a toujours servi les intérêts de l’homme jusqu’à maintenant. Que cela soit dans le domaine de la tuyauterie ou celui de l’automobile, le plomb est un élément de base indispensable.
La fin du plomb en 2030
Depuis 2007, le marché est quelque peu instable, car la production de plomb dépasse largement la demande. Cependant, cette surproduction ne sera pas vaine, car elle comblera les demandes du marché de l’automobile, qui augmente à vive allure. Il est à noter que le plomb est une ressource non-renouvelable, et son exploitation intensive causera sa fin. Effectivement, des chercheurs ont annoncé la disparition du plomb en 2030. Avec une production annuelle de 3,5 tonnes, les réserves tiendront une vingtaine d’années environ, d’où la disparition inévitable du plomb.